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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 14:51

A l'occasion de l'anniversaire des 40 ans de la loi Veil,qui a ouvert le droit à l'avortement en France,l'Assemblée nationale a adopté le 26 novembre dernier une résolution afin de réaffirmer l'importance du droit fondamental à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) pour toutes les femmes,en France,en Europe et dans le reste du monde.

Si cela fait 40 ans que Simone Veil montait à la tribune de l'Assemblée nationale pour défendre et faire adopter la loi dépénalisant l'interruption volontaire de grossesse,marquant ainsi une étape fondamentale de l'émancipation des femmes,le chemin reste encore long à parcourir pour un plein exercice de ce droit.

Preuve en est qu'en 2014,à l'occasion de la discussion de la loi sur l'égalité entre les femmes et les hommes,il a fallu lutter contre celles et ceux qui tentaient d'empêcher la suppression de la notion de "détresse "comme condition d'accès à l'IVG;ceux-là même qui proposaient en 2013 lors de l'examen de la Proposition de Loi Radicale de Gauche visant à autoriser la recherche sur les cellules souches embryonnaires,de donner un statut à l'embryon,avec les conséquences que cela aurait pu avoir en terme d'atteinte au droit à l'IVG.Et si aujourd'hui l'IVG n'est plus un droit concédé,mais bien un droit à part entière,force est de constater qu'il ne suffit pas de proclamer un droit pour qu'il s'applique:il faut également lui donner les moyens de son plein exercice.En effet, la diminution du nombre d'établissements pratiquant l'IVG sur le territoire national(plus de 130 en dix ans),et l'évolution démographique de la profession de gynécologue avec de nombreux départs à la retraite attendus à court terme, ne sont pas sans conséquences sur l'accès effectif des femmes à ce droit fondamental.De la même manière,si les questionnements éthiques sur la vie sont inhérents à la condition humaine,cela ne doit pas mener à une quelconque indulgence envers les conservatismes de tous bords qui tentent d'empêcher le plein exercice de droits conquis de haute lutte et de libertés individuelles fondamentales.

Pourtant, en matière de libre accès à l'IVG,nous assistons à une résurgence de groupuscules qui,sous couvert d'information, tentent d'exercer sur les femmes des pressions psychologiques ou profèrent des menaces à l'encontre des personnels médicaux.Parallellement,certains médecins refusent de pratiquer l'avortement au-delà de la dixième semaine(lorsque notre droit le permet jusqu'à douze) ou tentent d'imposer une méthode,médicamenteuse ou chirurgicale.

Dans ce contexte,le plan annoncé pour janvier par la Ministre de la Santé,Marisol Touraine,visant à améliorer l'accès à l'IVG sur l'ensemble du territoire,trouve sa justification :permettre à toutes les femmes d'être prises en charge partout,dans les mêmes conditions.En cohérence, le Projet de Loi Santé entend permettre aux femmes d'accéder plus facilement à l'IVG par voie médicamenteuse en permettant aux sages-femmes de réaliser cet acte.

Mais au delà de nos propres frontières, de nombreux combats restent à mener en Europe.Alors que récemment les femmes espagnoles sont parvenues à faire reculer le gouvernement conservateur,qui souhaitait remettre en cause leur droit à l'IVG, d'autres pays européens,à l'image de l'Irlande,de la Pologne,du Luxembourg,de Malte ou de Chypre,n'ont pas encore de légalisation favorable dans ce domaine.Dans le monde,40% des femmes vivent dans des pays où elles ne peuvent pas avorter librement.Cetains pays vont jusqu'à interdire complètement l'avortement, même en cas de viol, même s'il s'agit d'une jeune femme mineure,même si la grossesse met la mère en danger ou que le foetus n'est pas viable.

C'est pourquoi ,l'Assemblée nationale a voté une résolution appelant la France à poursuivre son engagement,tant au niveau européen qu'au niveau international, en faveur d'un accès universel à la planification familiale.Cette résolution réaffirme le droit fondamental à l'IVG pour toutes les femmes,le droit universel des femmes à disposer de leur corps, le rôle majeur de l'éducation à la sexualité et de la prévention en direction des jeunes,la nécessité de garantir l'accès des femmes à une information de qualité,à une contraception adaptée, et à un avortement sûr.Les Députés du Groupe Radical,Républicain,Démocrate et Progressiste,ont bien entendu voté à l'unanimité cette proposition de résolution,considérant notamment que le droit des femmes à disposer librement de leur corps était une condition indispensable de la construction d'une égalité réelle entre les femmes et les hommes et d'une société de progrès, que les Radicaux de Gauche,fervents défenseurs des valeurs de libertés et d'égal,ont toujours appelé de leurs vœux.

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 18:19

Dans une situation économique difficile qui nécessite un effort de solidarité demandé à tous,il est plus que jamais de notre responsabilité de maintenir une cohésion nationale et sociale,ainsi qu'un socle républicain solide,fondé sur des mesures qui répondront au souci de l'équilibre budgétaire mais qui n'oublieront pas pour autant de prendre en compte la variable de l'équité et de la justice.

Les années se suivent et,en l'absence de réformes structurelles, les PLFSS se ressemblent.Comme le demande les députés radicaux depuis des années,il serait souhaitable que ce texte budgétaire ouvre pourtant la voie à des réformes de fond,de nature à permettre le financement du système et des produits innovants avec des règles claires et durables.

Or cette année encore,l'innovation a été sacrifiée sur l'autel d'économies faciles qui viseront principalement le médicament à hauteur de 1,5 milliard d'euros et pénaliseront l'industrie pharmaceutique qui participe pourtant singulièrement à cette innovation dont notre pays a besoin et aux investissements industriels. De la même manière, le réseau pharmaceutique sera directement impacté,avec des baisses de prix envisagées d'un montant global de 550 millions d'euros en 2015.Or,il n'est pas vain de rappeler que la pharmacie d'officine assure un maillage des territoires et renforce l'accès à des soins de proximité et de qualité, les officines se posant en acteurs incontournables du parcours de soins en milieu rural.

S'agissant de la branche"famille",les parlementaires radicaux de gauche se sont montrés particulièrement vigilants, en s'opposant avec force à des mesures qu'ils jugeaient injustes et précarisantes pour les familles en période de crise économique.Ils ont été entendus par le Gouvernement, notamment concernant la prime à la naissance, la majoration des allocations familiales à 14 ans,ou encore, dans le cadre du volet"Assurance maladie",la suppression des franchises médicales pour les personnes bénéficiant de l'Aide à la complémentaire Santé.Il s'agit là de marqueurs forts d'une politique sociale de Gauche, attendue par nos concitoyens.

Soutien à l'innovation, aux acteurs du réseau de soins,aux familles, les députés radicaux ont eu à cœur, dans le cadre de PLFSS, de proposer par voies d'amendements, des mesures combinant les notions de justice sociale et d'amélioration de l'accès aux soins.

Dans la ligne du discours prononcé par le Premier Ministre devant le Forum Républicain, l'examen de ce PLFSS a donc été l'occasion pour le groupe RRDP de rappeler que le PRG souhaitait être un partenaire fidèle mais aussi respecté.

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 18:19

Dans une situation économique difficile qui nécessite un effort de solidarité demandé à tous,il est plus que jamais de notre responsabilité de maintenir une cohésion nationale et sociale,ainsi qu'un socle républicain solide,fondé sur des mesures qui répondront au souci de l'équilibre budgétaire mais qui n'oublieront pas pour autant de prendre en compte la variable de l'équité et de la justice.

Les années se suivent et,en l'absence de réformes structurelles, les PLFSS se ressemblent.Comme le demande les députés radicaux depuis des années,il serait souhaitable que ce texte budgétaire ouvre pourtant la voie à des réformes de fond,de nature à permettre le financement du système et des produits innovants avec des règles claires et durables.

Or cette année encore,l'innovation a été sacrifiée sur l'autel d'économies faciles qui viseront principalement le médicament à hauteur de 1,5 milliard d'euros et pénaliseront l'industrie pharmaceutique qui participe pourtant singulièrement à cette innovation dont notre pays a besoin et aux investissements industriels. De la même manière, le réseau pharmaceutique sera directement impacté,avec des baisses de prix envisagées d'un montant global de 550 millions d'euros en 2015.Or,il n'est pas vain de rappeler que la pharmacie d'officine assure un maillage des territoires et renforce l'accès à des soins de proximité et de qualité, les officines se posant en acteurs incontournables du parcours de soins en milieu rural.

S'agissant de la branche"famille",les parlementaires radicaux de gauche se sont montrés particulièrement vigilants, en s'opposant avec force à des mesures qu'ils jugeaient injustes et précarisantes pour les familles en période de crise économique.Ils ont été entendus par le Gouvernement, notamment concernant la prime à la naissance, la majoration des allocations familiales à 14 ans,ou encore, dans le cadre du volet"Assurance maladie",la suppression des franchises médicales pour les personnes bénéficiant de l'Aide à la complémentaire Santé.Il s'agit là de marqueurs forts d'une politique sociale de Gauche, attendue par nos concitoyens.

Soutien à l'innovation, aux acteurs du réseau de soins,aux familles, les députés radicaux ont eu à cœur, dans le cadre de PLFSS, de proposer par voies d'amendements, des mesures combinant les notions de justice sociale et d'amélioration de l'accès aux soins.

Dans la ligne du discours prononcé par le Premier Ministre devant le Forum Républicain, l'examen de ce PLFSS a donc été l'occasion pour le groupe RRDP de rappeler que le PRG souhaitait être un partenaire fidèle mais aussi respecté.

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 18:19

Dans une situation économique difficile qui nécessite un effort de solidarité demandé à tous,il est plus que jamais de notre responsabilité de maintenir une cohésion nationale et sociale,ainsi qu'un socle républicain solide,fondé sur des mesures qui répondront au souci de l'équilibre budgétaire mais qui n'oublieront pas pour autant de prendre en compte la variable de l'équité et de la justice.

Les années se suivent et,en l'absence de réformes structurelles, les PLFSS se ressemblent.Comme le demande les députés radicaux depuis des années,il serait souhaitable que ce texte budgétaire ouvre pourtant la voie à des réformes de fond,de nature à permettre le financement du système et des produits innovants avec des règles claires et durables.

Or cette année encore,l'innovation a été sacrifiée sur l'autel d'économies faciles qui viseront principalement le médicament à hauteur de 1,5 milliard d'euros et pénaliseront l'industrie pharmaceutique qui participe pourtant singulièrement à cette innovation dont notre pays a besoin et aux investissements industriels. De la même manière, le réseau pharmaceutique sera directement impacté,avec des baisses de prix envisagées d'un montant global de 550 millions d'euros en 2015.Or,il n'est pas vain de rappeler que la pharmacie d'officine assure un maillage des territoires et renforce l'accès à des soins de proximité et de qualité, les officines se posant en acteurs incontournables du parcours de soins en milieu rural.

S'agissant de la branche"famille",les parlementaires radicaux de gauche se sont montrés particulièrement vigilants, en s'opposant avec force à des mesures qu'ils jugeaient injustes et précarisantes pour les familles en période de crise économique.Ils ont été entendus par le Gouvernement, notamment concernant la prime à la naissance, la majoration des allocations familiales à 14 ans,ou encore, dans le cadre du volet"Assurance maladie",la suppression des franchises médicales pour les personnes bénéficiant de l'Aide à la complémentaire Santé.Il s'agit là de marqueurs forts d'une politique sociale de Gauche, attendue par nos concitoyens.

Soutien à l'innovation, aux acteurs du réseau de soins,aux familles, les députés radicaux ont eu à cœur, dans le cadre de PLFSS, de proposer par voies d'amendements, des mesures combinant les notions de justice sociale et d'amélioration de l'accès aux soins.

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 18:19

Dans une situation économique difficile qui nécessite un effort de solidarité demandé à tous,il est plus que jamais de notre responsabilité de maintenir une cohésion nationale et sociale,ainsi qu'un socle républicain solide,fondé sur des mesures qui répondront au souci de l'équilibre budgétaire mais qui n'oublieront pas pour autant de prendre en compte la variable de l'équité et de la justice.

Les années se suivent et,en l'absence de réformes structurelles, les PLFSS se ressemblent.Comme le demande les députés radicaux depuis des années,il serait souhaitable que ce texte budgétaire ouvre pourtant la voie à des réformes de fond,de nature à permettre le financement du système et des produits innovants avec des règles claires et durables.

Or cette année encore,l'innovation a été sacrifiée sur l'autel d'économies faciles qui viseront principalement le médicament à hauteur de 1,5 milliard d'euros et pénaliseront l'industrie pharmaceutique qui participe pourtant singulièrement à cette innovation dont notre pays a besoin et aux investissements industriels. De la même manière, le réseau pharmaceutique sera directement impacté,avec des baisses de prix envisagées d'un montant global de 550 millions d'euros en 2015.Or,il n'est pas vain de rappeler que la pharmacie d'officine assure un maillage des territoires et renforce l'accès à des soins de proximité et de qualité, les officines se posant en acteurs incontournables du parcours de soins en milieu rural.

S'agissant de la branche"famille",les parlementaires radicaux de gauche se sont montrés particulièrement vigilants, en s'opposant avec force à des mesures qu'ils jugeaient injustes et précarisantes pour les familles en période de crise économique.Ils ont été entendus par le Gouvernement, notamment concernant la prime à la naissance, la majoration des allocations familiales à 14 ans,ou encore, dans le cadre du volet"Assurance maladie",la suppression des franchises médicales pour les personnes bénéficiant de l'Aide à la complémentaire Santé.Il s'agit là de marqueurs forts d'une politique sociale de Gauche, attendue par nos concitoyens.

Soutien à l'innovation, aux acteurs du réseau de soins,aux familles, les députés radicaux ont eu à cœur, dans le cadre de PLFSS, de proposer par voies d'amendements, des mesures combinant les notions de justice sociale et d'amélioration de l'accès aux soins.

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 14:20

Programme Forum:

Atelier 1 -

Démocratie directe, Démocratie participative,faut- il supprimer les élus ?

Atelier 2 -

Décentralisation/Égalité des territoires : La Réforme territoriale

Atelier 3 -

Vote obligatoire, Service Civil obligatoire, l'engagement citoyen doit-il s'imposer ?

Atelier 4 -

Séparation des pouvoirs : Faut-il élire les juges?

Atelier 5 -

Faut-il supprimer le 1er ministre ?

Atelier 6 -

Les partis politiques sont ils encore utiles ?

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23 août 2014 6 23 /08 /août /2014 12:38

Le débat sur la fin de vie progresse.Le Président de la République,qui avait fait de ce sujet le 21 ème de ses"60 engagements pour la France",avait diligenté une fois élu,une "commission de réflexion sur la fin de vie en France",menée par le professeur Sicard.

L'instauration du droit à mourir dans la dignité,combat que mène le PRG depuis très longtemps,répond à une nécessité issue d'une triste réalité.

Poser la question du droit à mourir dans la dignité nécessite que le débat s'engage de façon ouverte,sans contrainte dogmatique ou religieuse.Cette approche est conforme au principe de laïcité,valeur intrinsèque au Radicalisme, éthique basée sur la liberté de conscience visant à l'épanouissement de l'homme en tant qu'individu et citoyen.

S'éteindre entouré des siens ou tout simplement mourir subitement ou bien dans son sommeil,voilà ce que la majorité des gens souhaitent.Si les progrès de la médecine et des traitements ont contribué à allonger l'éspérance de vie,cela peut être parfois au dètriment de la qualité de vie et de la dignité.

Et qui est le mieux à même d'apprécier cette dignité si ce n'est l'individu lui-même.

Comment comprendre que la liberté,valeur fondamentale qui oriente la vie de chacun,soit si difficile â admettre quant au choix de sa fin de vie?

Les Radicaux de Gauche attachés à la défense des libertés individuelles,considérent que le "droit de vivre sa mort et de finir sa vie dans la dignité"relève d'un choix individuel qu'il convient de respecter.C'est la volonté de la personne qui doit prévaloir et sa capacité à apprécier ce qui est "digne"ou "indigne"doit lui être reconnue.

C'est pourquoi il faut que ce droit soit encadré.

La loi relative aux droits des malades et â la fin de vie du 22avril 2005,dite loi Leonnetti,proscrit "l'obstination déraisonnable",c'est à dire l'acharnement thérapeutique, et consacre le droit de tout patient de refuser ou d'interrompre un traitement même si cela met sa vie en danger,et l'obligation pour le médecin de respecter la volonté de celui-ci.

Malgré tout,cette reconnaissance du "laisser mourir" ne répond pas aux demandes d'aide active à mourir"dans des circonstances bien précises.Une nouvelle option en vue de légaliser l'aide médicalisée au décès doit être introduite dans le parcours de soins en fin de vie car les soins palliatifs ,trop limités hélas,ne peuvent soulager toutes les souffrances physiques ou psychologiques.

La loi Leonnetti du 22 avril 2005: Une démarche passive insuffisante

De nos jours,80% des demandes d'admissions en soins palliatifs sont rejetées,ce qui démontre que beaucoup de ces patients sont loin d'en bénéficier. A l'hôpital,en soins aigus,un tiers des mourants dispose d'une prise en charge palliative,soit la moitié seulement de ceux qui en auraient besoin.Aux urgences,64% des personnes qui décèdent nécessiteraient des soins palliatifs et seuls 7,5% en bènéficient.Par ailleurs,parmi les médecins libéraux,seuls 2,6% des génèralistes ont reçu une formation aux soins palliatifs.

La loi Leonnetti reconnaît donc le droit de "laisser mourir"par une dèmarche passive,par l'arrêt des soins,notamment par l'arrêt de l'alimentation et de l'hydratation artificielles.

La loi Leonnetti de 2005 continue donc à interdire l'"aide active à mourir"pour les patients en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable,leur infligeant une souffrance insupportable et qui ne peut être apaisée.Pourtant ceux-ci devraient avoir le droit de mourir dans la dignité en étant médicalement assistés.

il faut rappeler qu'actuellement,le droit pénal assimile l'aide active à mourir à un assassinat, à un meurtre, ou à un empoisonnement.

La question de la fin de vie est une question de respect vis à vis des malades,mais aussi de leurs familles.Soumettre ces dernières, mais aussi les équipes médicales,à des risques de sanctions pénales n'est plus supportable.

L'enjeu est donc de permettre à chacun de rester maître de son destin et d'éviter des souffrances inutiles avec la mise en place, par une nouvelle loi,d'une procèdure claire et transparente.

Elle devra permettre à ceux qui le souhaitent de mourir dans la dignité,assistés médicalement, en choisissant le moment et en étant accompagnés de leurs proches.

Ils devront en avoir fait la demande par écrit,en pleine possession de leurs facultés,en désignant préalablement une personne de confiance.Et une décision pourra être prise sous l'autorité d'un comité d'èthique médicale et seulement lorsqu'il est médicalement prouvé que la maladie est irréversible et que la mort est proche.

Les Radicaux de Gauche sont prondèment attachés à la création de ce droit car nous sommes convaincus que ce n'est pas la morale mais l'humanisme qui doit conduire l'action publique et donc l'évolution de la loi.Plus encore,ce droit est aussi pour nous l'incarnation d'une certaine idée du progrès social, de la modernité et de la laïcité, véritables fondements de notre République.

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21 août 2014 4 21 /08 /août /2014 12:48

Le droit d'asile est un principe fondateur de notre République qu'il est nécessaire de garantir. Néanmoins,nous constatons que notre système d'accueil des demandeurs d'asile est à bout de souffle. Il est en crise et nous ne pouvons plus accueillir dignement les demandeurs d'asile. Il s'agit donc de le réformer, pour lui redonner tout son sens.

Repenser le droit d'asile,c'est non seulement répondre à l'afflux des demandeurs d'asile mais surtout s'adapter à leurs nouvelles caractéristiques. Alors que la demande d'asile était hier presque toujours le fait d'un homme isolé, la proportion des demandeurs d'asile arrivant en famille,avec conjoints et enfants s'est beaucoup accrue.

Repenser le droit d'asile, c'est également le rendre plus efficace. Les procédures d'examen des demandes asile sont trop longues.Ces délais ne sont plus supportables car ils pénalisent l'ensemble de la chaîne de l'asile et coûtent très cher. Ils nous empêchent également de nous occuper efficacement des personnes protégées et rendent difficile l'exécution des procédures d'éloignement des personnes déboutées.

Il faut repenser le droit d'asile pour rendre la procédure d'accueil plus efficace et plus respectueuse de la dignité humaine. Il faudrait mieux utiliser les potentialités des procédures accélérées qui permettent à l'OFPRA et à la CNDA de procéder à un examen adapté des demandes manifestement infondées. Pour renforcer l'égalité de traitement des demandes d'asile,il faut également renforcer la professionnalisation de la CNDA.

Enfin, pour pérenniser le droit d'asile en France, il est de notre responsabilité de mettre en place une véritable politique d'accompagnement au retour. Nous devons nous assurer que les personnes déboutées du droit d'asile ne soient pas maintenues en situation irrégulière sur notre territoire et que tous les dispositifs de retour dans le pays d'origine soient mis en œuvre dans les conditions prévues par la loi.

Si nous pensons qu'il faut protéger le demandeur d'asile pendant toute la durée de la procédure, notamment grâce à l'introduction du recours suspensif,nous considérons qu'une fois tous les recours épuisés, la situation du débouté devenant un étranger en situation irrégulière doit être traitée dans le cadre de la prochaine loi sur l'immigration. Il en va du sens et de la crédibilité de notre politique d'asile.

Pour conclure nous pensons qu'il est important de rappeler que réformer le droit d'asile ne peut se faire sans une vision européenne. Si le droit d'asile est au cœur de nos valeurs républicaines, il constitue également un droit fondamental qu'il faut continuer à défendre au niveau européen

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 13:38

Cette réforme territoriale était l'occasion de créer enfin une grande région Ouest qui aurait pu rassembler les régions de la Bretagne, des Pays de la Loire et de Poitou-Charentes.

Mais François Hollande a tranché,les régions de Bretagne et Pays de la Loire restent inchangées et Poitou Charentes fusionne avec le Limousin et le Centre.

Une réforme territoriale menée sans cohérence qui est le fruit d'une pauvre politique.

François Hollande à vouloir concilier tous les points de vues et faire plaisir à ses proches amis a pris le risque de se mettre tout le monde à dos.

Il a souhaité faire plaisir à son ami Jean Yves Le Drian qui s'opposait à la fusion Bretagne-Pays de la Loire.Celui -ci certainement beaucoup plus soucieux d'assurer sa fin de carrière politique, plutôt que de prendre en considération les réalités géographiques et économiques dans nos régions de l'Ouest.

Nous avions l'opportunité de créer enfin une grande région Ouest capable de relever les défis économiques de demain, au lieu de s'enliser comme certains dans des débats d'un autre temps.

Pour nos élus locaux, notamment socialistes mayennais la seule motivation désormais est de renforcer nos coopérations avec nos voisins et notamment la Bretagne.Bien maigre consolation!Quel manque d'ambition!

Le débat n'est pas clos semble t'il.La nouvelle carte des régions sera soumise au débat parlementaire annonce François Hollande.Peut-être que la raison l'emportera, il est hélas permis d'en douter.

Comme il est permis également de douter de la nécessaire organisation des prochaines élections départementales fin 2015, dont tout le monde ou presque rejette aujourd'hui le statut du binôme prévu à cet effet.Leur seule mission pendant ce mandat sera de liquider la maison...Bref, ces élections n'auront aucun sens!

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 16:35

La famille Ahmed est arrivée à Laval avec ses trois enfants en mai 2013.Cette famille a quitté le Soudan dix ans plutôt en 2003 lorsque la guerre a éclaté pour se réfugier au Tchad.

En 2006 la guerre civile éclate au Tchad et cette famille doit se réfugier en Libye.Puis la révolution éclate en Libye en 2011 et elle part alors se réfugier en Italie cette fois-ci.

En 2013,privée de toutes ressources et expulsée de son logement, la famille Ahmed fuit l'Italie pour se réfugier en France en mai.Les enfants scolarisés à Laval réussissent plutôt bien.La famille obtient un logement et une aide financière.Il lui semble alors possible de vivre dans des conditions humaines.

Cette famille semble s'intégrer parfaitement en un an, et voilà que le 27 janvier 2014 le Préfet de la Mayenne a rejeté la demande d'admission exceptionnelle au séjour de la famille Ahmed.

Le samedi 10 mai en pleine nuit, la famille est emmenée par la police à Roissy et mis dans un avion à destination de Milan.La famille s'est donc retrouvée en Italie,sans logement,sans ressources, à la rue...

Le vendredi 16 mai un rassemblement a eu lieu en centre-ville de Laval.Un cortège s'est rendu devant la Préfecture de la Mayenne,pour exiger la régularisation de la famille Ahmed et le retour des enfants dans leur école.

Les Radicaux de Gauche de la Mayenne condamnent cette décision intolérable. Nous avons répondu à l'appel de RESF 53 pour soutenir cette action.Nous continuerons de le faire et nous espérons que le Préfet reviendra sur sa décision qui est indigne de notre République.

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